Messagerie | Contact




OCEAC/PATTEC

 Inscrire le projet d

L’atelier a aussi recommandé l’inscription effective de la lutte contre les trypanosomoses et le glossines dans les budgets des Etats et d’allouer les fonds nécessaires et suffisants à cette lutte ; le développement effectif d’une synergie d’action entre les programmes nationaux de lutte contre les trypanosomoses humaines et animales et de la lutte antivictorielle; la nomination officielle des responsables devant conduire le projet d’éradication des trypanosomoses et des glossines ; la finalisation par la PATTEC de la rédaction du projet ; l’appui de la PATTEC aux actions préliminaires à la mise en œuvre du projet ; l’apport de la PATTEC à la constitution d’une base de données épidémiologiques et entomologiques en Afrique Centrale ; etc.          

Organisé par l’Organisation de Coordination pour la lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) et la Pan African Tsét-Tsé and Trypanomiasis Eradication Campaign (PATTEC), cet atelier a regroupé des acteurs nationaux et des partenaires en lutte contre la trypanosomiase humaine africaine et animale dans la sous-région d’Afrique Centrale.

Le projet d’éradication de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomiase africaine en Afrique Centrale a été élaboré grâce au partenariat développé entre l’OCEAC et la PATTEC. Ce projet vise à établir une base de données sur les trypanosomoses et les mouches tsé-tsé dans la zone d’intervention ; renforcer la surveillance des mouches tsé-tsé et des trypanosomoses ; partager les informations sur les maladies et leurs vecteurs ; contrôler et éradiquer les mouches tsé-tsé ; éliminer la THA dans les zones assainies ; renforcer les capacités des structures nationales et les services déconcentrés ; associer les communautés dans les programmes de lutte contre les trypanosomoses et les mouches tsé-tsé ; s’assurer que les zones assainies seront valorisées pour le bénéfice des communautés.

Le projet couvre neuf (9) pays d’Afrique Centrale, notamment l’Angola, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo (RDC), Sao Tome et Principe, le Tchad ; ainsi qu’un pays d’Afrique de l’Ouest : le Nigeria.

Six (6) axes stratégiques sont retenus dans le cadre de ce projet : le renforcement de la capacité de dépistage et de prise en charge des cas de THA ; la prévention de la transmission des trypanosomoses par la diminution de la densité vectorielle ; la promotion de la lutte contre les trypanosomoses par l’IEC et le plaidoyer ; la surveillance épidémiologique et la recherche opérationnelle ; la formation ; le suivi et l’évaluation.

La décision d’éradiquer la trypanosomiase humaine africaine (THA) en Afrique a été renouvelée par les Chefs d’Etat africains en juillet 2000 à Lomé (Togo), au cours d’un sommet où les Gouvernements africains ont été appelés à prendre une part active dans l’éradication des mouches tsé-tsé et des trypanosomoses.

La trypanosomiase humaine africaine, faut-il le rappeler, constitue l’une des premières causes de morbidité et de mortalité dans les pays en voie de développement. Chaque année, cette maladie menace plus de 60 millions de personnes dans 37 pays, dont la plupart sont en Afrique Centrale. Le projet examiné à Brazzaville permet donc de dynamiser la collaboration entre les pays de cette sous-région, pour lutter farouchement contre la maladie. L’objectif est d’éradiquer la maladie d’ici à l’an 2015.          

 

Commentaires des visiteurs (0)

Nous écrire

 



Scientifiques & Chercheurs

Saisir votre login et votre mot de passe.

Digital Newsletter

Si mot de passe oublié... cliquez ici ».