L’OCEAC forme les agents de santé d’Afrique Centrale sur le diagnostic et la lutte contre la THA

Cette formation se tient au siège du Centre Inter Etats d’Enseignement Supérieur en Santé Publique d’Afrique Centrale (CIESPAC) et regroupe les délégués du Congo-Brazzaville, de la République Démocratique du Congo (RDC), de la République Centrafricaine (RCA), du Gabon et du Tchad.
A l’ouverture, on a noté la présence de : la PATTEC,  l’OMS et le ministère de la santé.
 
D’une manière générale, l’on distingue trois catégories des foyers de la THA en Afrique Centrale. Le Cameroun, Gabon et la Guinée équatoriale représentent les pays à faible endémicité avec environ 50 cas dépistés chaque année ; le Congo, le Tchad et la RCA sont des pays à moyenne endémicité avec 50 à 1500 cas par an ; la RDC et l’Angola présentent une forte endémicité avec au moins 1500 cas par an.

Ces 8 pays d’Afrique Centrale représentent 87% des cas de THA dépistés sur le continent africain. L’atelier de Brazzaville vient après celle que l’OCEAC a organisée l’année dernière à Yaoundé (Cameroun).

Le Dr Marlyse Paule Peyou Ndi, Chef de Département Etudes, Planification et Formation à l’OCEAC, a indiqué que cette institution sous-régionale avait adopté une stratégie de renforcement du dépistage passif et de lutte contre les foyers endémiques de la THA.

«Cette stratégie qui est basée sur la mise en place progressive d’un réseau de personnel qualifié a pour objectif la décentralisation et l’accélération des activités de lutte vers l’élimination de la THA et son contrôle dans tous les foyers d’endémie de l’Afrique centrale», a-t-elle déclaré à l’ouverture de la session de formation.
Les cours théoriques auront lieu au CIESPAC et que les pratiques se dérouleront au laboratoire national et au parc zoologique de Brazzaville.
Vous trouverez sur notre site les présentations des enseignants.

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