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THA : de nouvelles forces dans la lutte

 

Le premier atelier de formation des personnels de santé de la sous-région Afrique centrale sur la maladie du sommeil s’est achevé à l’OCEAC ce samedi 10 novembre.

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Le Rapport technique pour la cérémonie de clôture

 

La mouche tsé-tsé, vecteur de la maladie, n’a qu’à bien se tenir. Venus des six pays d’Afrique Centrale, 30 agents de santé et stagiaires sont désormais mieux armés pour lancer l’assaut contre la Trypanosomiase Humaine Africaine dans les différents foyers de la maladie. Prêts grâce à une formation reçue pendant deux semaines à Yaoundé au Cameroun, et organisée par l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (OCEAC). Ouvert le 29 octobre dernier par André Mama Fouda, le Ministre de la Santé Publique du Cameroun, l’atelier de formation a porté essentiellement, comme l’explique le Dr Francis Louis, animateur de l’atelier, sur les différentes techniques et méthodes de diagnostic de la THA, l’histoire de la maladie du sommeil, l’épidémiologie, les méthodes de prise en charge de la THA ou encore la lutte anti-vectorielle. « Les nouvelles qui nous sont parvenues sur cette formation ont été satisfaisantes », explique Fulgence Likassi-Bokamba,  le Représentant du Secrétaire Général de l’OCEAC, empêché. « Vous constituez désormais le premier maillon de la chaîne du réseau de surveillance passive de la THA en Afrique centrale et sur qui la sous-région peut compter pour l’atteinte de l’objectif de l’élimination de cette maladie d’ici 2015 », a-t-il lancé aux différents participants à la clôture de cet atelier.

Les stagiaires et agents de santé des foyers de la THA en Afrique Centrale quant à eux, repartent avec le sourire et le sentiment d’être un peu plus pris en compte dans la lutte que la sous-région, à travers l’OCEAC, mène contre la THA.  Le Dr Christophe Prat, Pharmacien et Conseiller Pharmaceutique au Ministère de la Santé du Cameroun qui effectuait son premier contact avec la lutte contre la THA explique : « Je connaissais très mal la maladie et je souhaitais mieux la connaître en théorie et en pratique. L’approche retenue a été excellente. On avait des intervenants spécialisés dans le domaine. La coordination des actions est indispensable, car la maladie ne connaît pas de frontières. Il faut mettre en commun les moyens. »

Les formateurs venus de France, de Belgique et de l’OCEAC, ont tout de même dû faire face au problèmes linguistiques, vite réglés, ou encore au niveau des communications très techniques pour des infirmiers qui ne se sont plus formés depuis une vingtaine d’années, dans le domaine de la variabilité antigénique des glossines, etc. Les participants, qui ont reçu chacun des attestations de formation des mains des Responsables de l’OCEAC ont recommandé entre autres : une harmonisation soutenue et continue des activités de lutte contre la THA, la formation régulière des agents des différents foyers de la sous-région et leur recyclage, la dotation des foyers en matériels adéquats et la prise en compte, par les pays de la sous-région, des axes stratégiques de la lutte contre la Trypanosomiase humaine africaine. Rendez-vous a été pris l’année prochaine, pour une nouvelle formation, avec d’autres agents de santé des foyers de la THA en Afrique centrale.      

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